DROIT DE REPONSE A PASCAL NEEL, PRESIDENT DE TARN ET DADOU
Votre communiqué transmis à la presse le 23 janvier, révèle une lecture borgne et partiale de mon programme concernant les zones d’activités de la commune de Gaillac.
1 – La zone d’activités du Mas de Rest
Je ne tourne pas le dos, bien au contraire, à la zone du Mas de Rest. Elle a coûté, et coûte assez cher aux contribuables de la communauté de communes Tarn et Dadou (de 2011 à 2014 près de 2 millions d’euros supplémentaires ont été investis). Nous devons la rentabiliser mais d’une manière intelligente en attirant les entreprises compatibles avec l’environnement du vignoble et en conformité avec l’agenda 21.
Pour vous dédouaner, vous mettez en avant son label de zone d’intérêt régional, mais ce n’est pas la panacée. Vous n’ignorez pas que le label ne garantit pas toujours la qualité du fromage. Vous vous faites aujourd’hui le défenseur de cette zone alors qu’à l’époque où la mairie de Gaillac vous a cédé « le bébé », les élus de Tarn et Dadou n’ont pas manifesté un grand enthousiasme, conscients des difficultés d’attractivité de cette zone éloignée de l’autoroute, avec une voie d’accès (chemin Toulze) mal calibrée qu’il faut absolument élargir. Vous avez sans doute lu le rapport de la Cour régionale des comptes qui va dans ce sens et s’inquiète de l’argent public gaspillé pour une zone si peu attractive. Adepte de la méthode coué, vous voulez croire que de simples incantations convaincront les entrepreneurs de s’installer dans une zone qui sert pour l’essentiel à la reproduction des lapins et des oiseaux.
2 – La zone de Roumagnac
C’est vers elle que lorgnent les investisseurs. La création d’emplois dans cette période difficile mériterait bien que l’on révise le SCOT si nécessaire. J’ai parfaitement conscience que cela nécessite des investissements mais vous avez beaucoup dépensé au Mas de Rest sans grands résultats en minimisant volontairement les difficultés liées à son implantation.
Naturellement, je sais très bien que ce sont les instances de Tarn et Dadou qui décident en la matière, je l’ai d’ailleurs écrit. Mais j’espère, avec beaucoup d’autres, qu’en mars 2014 la nouvelle instance communautaire, largement renouvelée, portera un regard différent sur les zones d’activités mieux adaptées aux réalités du terrain et aux exigences des hommes et de l’emploi.
Patrice Gausserand
Conseiller municipal
Candidat à l’Election Municipale de 2014
« Gaillac nous ressemble et nous rassemble »*
Source : Communiqué de Patrice Gausserand
Visuel : © Patrice Gausserand