L’hérésie albigeoise ainsi que la société méridionale ont été victimes d’une « alliance » des papes et des Capétiens, qui s’inscrit dans l’histoire de la Terre d’oc en lettres de feu et de sang.
Au XIIIe siècle, la cour des comtes de Toulouse est trop en avance sur son temps, Raimond VI est un modèle de tolérance envers les dissidents à l’orthodoxie romaine. Cette cour est également culturelle, puisqu’elle accueille les troubadours les plus brillants.
La tragédie de la disparition des hérétiques suscite de tous temps un sentiment de révolte, et leurs causes ne peuvent attirer que sympathie, respect et pourquoi pas admiration !
Pour honorer ces persécutés cathares ainsi que leurs protecteurs « tolérants » (seigneurs, chevaliers, nobles, bourgeois …) tous devenus faidits lors des événements des croisades, on ne doit pas recourir aux amalgames, puisque la vérité est le plus bel hommage que les historiens offrent à des martyrs qui ont consacré leur vie au dogme d’une spiritualité dissidente.
L’apocalypse du grec apokalupsis est le but de cet ouvrage c’est-à-dire révéler, dévoiler, soulever le voile sur l’enfer de la Terre d’oc. Aussi, les Méridionaux n’ont plus le choix, ils doivent combattre ou se soumettre. En fait, cette tragédie albigeoise ne se terminera qu’en 1229 par le Traité de paix de Paris. Par la suite, l’Inquisition va étendre sa toile pour la poursuite des hérétiques et les États toulousains perdront leur entité au profit de l’hégémonie capétienne.
A l’occasion de la sorti de L’apocalypse de la terre d’oc, au XIII° siècle – Essai historique, l’historien lislois Gérard Veyries en dédicacera son cinquième livre le dimanche le 16 juin 2013 à la Maison de la Presse de Lisle sur Tarn à partir de 10h30.
Je suis un passionné de généalogie et d’histoire locale. Cette passion est née vers 1990 lorsque j’ai réalisé deux généalogies familiales. Puis, par mes nombreuses lectures j’ai revu en 1998 la monographie de la bastide de Lisle en Albigeois.
Par la suite, le virus de la recherche de documents anciens s’est emparé de moi et cela m’a permis d’écrire deux nouveaux ouvrages : l’un faisant une mise au point sur les origines de notre localité, l’autre nous ramenant aux événements tragiques du XVI° et du XVII° siècle dans notre région.
Retraité de la délégation générale de l’armement, cette nouvelle situation a favorisé mon champ de recherche sur l’évolution du christianisme entre le IV° siècle et le XII° siècle, mettant en évidence les deux pouvoirs, spirituel et temporel. Ce qui m’amène à présenter mon cinquième livre intitulé : «L’apocalypse de la terre d’oc, au XIII° siècle – Essai historique».
Alors que l’enseignement (collèges, lycées, universités), associations, troubadours contemporains, etc. défendent la culture et la langue occitane, de mon côté, c’est à travers l’histoire occitane que je puise mes racines. Aussi, j’ai pu constater que cette dernière était mal connue dans sa finalité, et c’est pour cela que je me suis livré à cette écriture, car : « Ignorer la véritable histoire de sa patrie, c’est y être étranger ! »
En fait, je ne me conforme pas à une stricte rigueur pour faire avancer l’histoire, je partage tout simplement mes découvertes, redonnant ainsi une nouvelle dimension aux événements historiques.
Et, n’ayant pas le label de « professeur » je me définis comme un chercheur solitaire qui ne fait que cueillir le fruit des interrogations nées de ses investigations.
Gérard Veyries
Symbolisation de la couverture
Photographie de Christian Douillet. Fresque du célèbre peintre Jean-Paul Laurens (°1838)-(+1921), natif du Lauragais. Plafond de la Salle des Illustres, mairie de Toulouse.
La couverture symbolise la mort devant Toulouse de Simon IV de Montfort, représenté par un lion, armoirie de la famille.
L’agneau représente traditionnellement la ville de Toulouse : on le retrouve au revers du sceau des capitouls appendu à une lettre de Pierre II, roi d’Aragon de 1211.
Quant à la lance qui frappe mortellement le lion, elle représente la victoire de la ville sur le chef temporel de la croisade lors du troisième siège de Toulouse en 1218, devant la porte Montoulieu.
Pour les amoureux d’histoire régionale, cet ouvrage sera disponible à la vente lors de la séance de dédicace à la Maison de la presse de Lisle-sur-Tarn (32, rue Étienne Compayré – 81310 Lisle-sur-Tarn / 05 63 33 32 47 / annelafon@orange.fr)
Pratique
Gérard Veyries
Email : gerard.veyries@wanadoo.fr
Site Internet : lislesurtarn.free.fr
Photo : © Gérard Veyries