Coiffé de son éternel turban, le plus vieux marathonien du monde, un Britannique, Sikh d’origine, a participé dimanche à Hong Kong à sa dernière course. A 101 ans, il commence à trouver la compétition “difficile”. Fauja Singh, surnommé “la tornade en turban“, a commencé à courir à 89 ans et a terminé depuis neuf marathons, dont ceux de Londres et New York. Il a réussi son meilleur temps à Toronto, en 5 heures, 40 minutes et 4 secondes. Singh, qui fêtera ses 102 ans le 1er avril, indique qu’il n’est pas malade mais que la course devient “difficile” à son âge: “Je crois que je dois me retirer quand je suis encore en forme“.
Dimanche 24 février 2013, en marge du marathon de Hong Kong, il a couvert 10 kilomètres en 1 heure, 32 minutes et 28 secondes, soit 30 secondes de moins que l’an dernier sur la même épreuve.
« Ce jour est l’un des plus heureux de ma vie », a déclaré à l’arrivée le centenaire qui ne parle que le pendjabi et dont les propos sont traduits en anglais par un interprète.
Pesant à peine 52 kg, le visage orné d’une longue barbe blanche et la tête coiffée d’un turban orange imposant, le vieil homme apprécie la notoriété. “J’ai peur que lorsque je m’arrête de courir, plus personne ne m’aime. Pour le moment, tout le monde m’aime… J’espère qu’on ne m’oubliera pas“, déclare-t-il avec un brin de coquetterie aux journalistes.
Cet arrière-arrière-grand-père était agriculteur dans l’Etat du Pendjab (nord de l’Inde) avant de s’installer en Grande-Bretagne, à Ilford, au nord-est de Londres. Il a découvert le marathon à travers une émission télévisée, peu après la mort de sa femme et d’un fils, à un moment où il avait besoin de se trouver un centre d’intérêt.
Source : avec l’aimable autorisation de www.touslesjoursunebonnenouvelle.fr
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Puisse cet exemple représenter un encouragement pour tous ceux qui se démoralisent en vieillissant. Toutefois, cet homme vénérable n’est pas forcément un modèle à imiter. Ceux qui n’ont aucune activité physique devraient être la cible de la prévention avec des objectifs raisonnables et adaptés à leur état de santé et à leurs goûts. Un long chemin (sans jeu de mots) malgré des progrès récents.