On me pose régulièrement la question : « Qui êtes-vous ? ».
Tout d’abord, puisqu’il est ici question de politique… La seule étiquette politique dans laquelle je me reconnais, est celle de la solidarité qui permettra de développer la coopération et le partage pour plus de justice sociale.
Pour cela je propose des moyens simples et efficaces pour construire une réelle démocratie citoyenne et une économie de justice sociale.
Différentes périodes de ma vie
Mon enfance et ma scolarité
Je suis, né le 19 janvier 1944 à Lisle-sur-Tarn.
Je suis le plus jeune d’une famille de cinq enfants.
A l’âge de 6 mois, ma mère Marie-Cécile (née Châles) m’amena avec mes sœurs Gaby et Gisèle et un de mes frères, Guy, au presbytère de St Pierre dans la commune de Salvagnac, lieu qui servira de refuge aux familles de résistants qui couraient le risque de représailles.
En effet, mon père, François (dit Rouget), résistant de la première heure, officier dans le groupe du colonel Vendôme, est recherché par les Allemands auxquels il a réussi à échapper (1).
Mon autre frère, Jean, lui, âgé de dix-huit ans, rejoint le maquis après avoir déjoué la filature des Allemands qui l’ont relâché, sans avoir rien obtenu de lui, après deux jours d’interrogatoire à Gaillac et Albi (2).
Né dans une famille rebelle au totalitarisme, j’ai persévéré dans cette voie qui correspond bien à ma nature.
Mon père décède alors que je suis enfant, en 1948.
École primaire à Lisle-sur-Tarn.
Ensuite quatre ans, de 1955 à 1959, au cours complémentaire Victor Hugo de Gaillac.
Puis trois ans, de 1959 à 1962 au Centre d’Apprentissage Galliéni de Toulouse.
J’ai pratiqué un peu de sport durant cette période d’apprentissage : le rugby en scolaire et surtout le canoë-kayak en extra-scolaire.
Mon éducation scolaire modeste, avec parfois, de plus, une certaine réticence de ma part, a fait de moi un autodidacte avec une démarche politique hors des sentiers battus et reconnue pour sa cohérence.
Mon parcours professionnel
A partir de 18 ans, de 1962 à 1963, je découvre le travail en entreprise sur les chantiers du bâtiment en Gironde.
De 1963 à 1965, je passe ma période militaire à Fontenay-le-Comte pour un stage pédagogique et ensuite au Service Militaire Adapté en Martinique.
De 1965 à 1968, je travaille en déplacements sur des chantiers du bâtiment dans le Sud-Ouest de la France.
De 1969 à 1974, j’élargis mon horizon.
Je travaille en déplacements sur des chantiers du bâtiment et de la métallurgie, sur l’ensemble du territoire de la France métropolitaine.
De 1974 à 1982, mon horizon s’étend encore un peu plus.
Je travaille essentiellement à l’étranger : en Europe, en Afrique (Maghreb et Égypte), en Asie (Iraq, Iran), dans l’ingénierie (domaine vinicole), le bâtiment et les travaux publics.
De 1983 à 1988, je suis artisan dans le Tarn (chauffage, plomberie, électricité, énergies renouvelables).
De 1988 à 1999, je travaille dans diverses activités de services, en entreprises et en profession libérale.
A partir de 1993, mes activités professionnelles sont entrecoupées de périodes de chômage ; et, à partir de 1995, de temps consacré à la vie municipale de Lisle-sur-Tarn.
De 1999 à 2004 (où je prends ma retraite), je me consacre à l’écriture du livre LE PARTAGE (3) et à la démarche politique qui va me permettre de fonder Avenir Solidaire avec quelques amis.
L’écriture et l’édition du livre LE PARTAGE, s’étendent de 1999 à 2002.
Voir bibliographie.
www.le-partage.net
Mon engagement politique
En 1992, je participe à la campagne pour le NON, contre l’adoption du Traité de Maastricht.
De 1992 à 1994, nous présentons avec Michel de Chanterac, un projet de coopération et d’échange entre le Grand Sud-Ouest et les Pays d’Europe Centrale et Orientale (PECO).
Nous sommes invités à l’Ambassade de Tchécoslovaquie à Paris, avant la scission entre la République Tchèque et la Slovaquie, lors de la commémoration du dernier anniversaire de la Tchécoslovaquie.
Ce projet de coopération et d’échange visait à faire la synthèse entre l’ancien système de l’URSS et le modèle néo-libéral et à développer une coopération industrielle et économique, tout en favorisant des échanges socio-culturels afin de garder un lien entre sociétés industrielles et vie sociale.
Ce projet devait inciter les pays participants à maintenir les monopoles d’États nécessaires aux indépendances nationales, et à adopter un système de société proche de la planification française qui avait permis l’exception française, (bien que déjà en cours d’asphyxie sous la pression néo-libérale).
En 1992 et 1993 : parution de plusieurs annonces du projet dans la presse régionale.
En 1993, 6 juillet : parution d’un article conséquent de Jean Savaric dans la Dépêche du Midi, intitulé Prague, ville ouverte, paru à la rubrique économie.
A la même époque, parution de plusieurs articles dans La Tribune de Prague.
Ce projet de coopération fait l’objet, le 17 mai 1994, d’une lettre de soutien du ministère Tchèque de l’économie.
Malheureusement, l’absence de soutien financier de la part des institutions françaises a provoqué l’abandon du projet.
En 1995, je suis tête de liste (Lisle Demain) à l’élection municipale de Lisle-sur-Tarn.
Je suis élu Conseiller d’opposition avec trois de mes colistiers, dans le Conseil municipal dont le Maire sortant, Jean Béteille, est réélu.
En 1998, je suis candidat à l’élection cantonale du canton de Lisle-sur-Tarn, face au Conseiller général sortant, Jean Béteille, réélu.
Je propose entre autre dans ma profession de foi, que le Conseil général finance des équipes techniques compétentes dans les divers domaines de responsabilité des communes.
Ceci devait permettre une plus grande vigilance des communes par rapport à leurs engagements dans des communautés de communes.
Ceci devait surtout faciliter l’indépendance des communes par rapport aux multinationales de l’eau, des déchets, de l’environnement…
Toujours en 1998, je propose un projet de jardins solidaires ; l’objectif étant d’aboutir à des produits cultivés de la meilleure qualité dont les récoltes auraient en partie servi à alimenter la cantine scolaire.
En 1999, je suis élu Maire-adjoint par le Conseil municipal de Lisle-sur-Tarn, en charge de l’environnement, sur proposition du Maire, Jean Béteille, et en accord avec mes colistiers, pour essayer de construire une politique municipale cohérente avec l’ensemble des sensibilités représentées.
De 1999 à 2001, je propose une collecte des déchets ménagers, en association avec trois communes voisines.
Ceci devait permettre de réaliser la collecte à un moindre coût.
Ceci avait aussi pour but de limiter la main mise des multinationales sur les communes.
Malgré un accord de principe des quatre Conseils municipaux, mon mandat municipal arrivant à sa fin laissera le projet sans suite.
Dans la même période, Nous proposons avec Pierre Gay (de Coufouleux, élu de la Chambre d’Agriculture du Tarn), un projet d’aménagement des berges de la moyenne vallée du Tarn.
La promesse est faite alors par Thierry Carcenac, Député et Président du Conseil général, que le projet sera inscrit au prochain contrat de plan État-région. Mais en 2011, la réalisation se fait encore attendre.
En 2001, je décide de ne pas me représenter pour un nouveau mandat municipal, et me consacre à l’écriture du livre LE PARTAGE (4).
Mon engagement dans le lancement et le fonctionnement d’Avenir Solidaire
Le 19 mars 2002, nous nous réunissons avec quelques amis, à Lisle-sur-Tarn.
Nous envisageons le lancement d’un mouvement politique, sur la base d’éléments présentés dans Le PARTAGE ([v]).
Il s’agit d’un projet social fondé sur une politique et une économie de concertation.
Du 8 au 10 août 2003, j’assiste à Larzac 2003.
A la fin de la manifestation, une interrogation pessimiste est reprise par bon nombre de personnes, qui semble révéler une forme d’échec : « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? ».
Des contacts sont pris avec quelques participants et administrateurs de Monde Solidaire qui coopéreront au projet et au lancement d’Avenir Solidaire.
Courant 2004, je dirige les travaux de la Charte d’Avenir Solidaire.
Je deviens Président d’Avenir Solidaire lors de la fondation officielle de l’association le 21 septembre 2004.
Pendant l’année 2005, je participe au travers de plusieurs articles à la campagne pour le NON au référendum du 29 mai, relatif au Traité constitutionnel européen.
- http://www.avenir-solidaire.fr/blog/2009/01/14/avenir-solidaire-ce-que-veut-dire-notre-non/
- http://www.avenir-solidaire.fr/blog/2009/01/14/pour-un-avenir-solidaire/
- http://www.avenir-solidaire.fr/blog/2009/01/15/la-troika-du-tce/
De 2005 à 2006, je dirige les travaux du Projet de Société d’Avenir Solidaire, publié sur le site d’Avenir Solidaire.
En 2007 et 2008, je participe à la campagne contre la ratification du Traité de Lisbonne par le Parlement français.
Je suis co-rédacteur en novembre 2007, de la Lettre ouverte aux parlementaires français, députés et sénateurs.
Lettre publiée le 29 novembre 2007 sur le site d’Altermonde-sans-frontières.
Laquelle lettre ouverte est reprise le 14 janvier 2008 sur le blog d’Avenir Solidaire.
Je rédige deux autres articles début 2008, contre cette ratification :
- http://www.avenir-solidaire.fr/blog/2009/01/16/mes-voeux-2008/
- http://www.avenir-solidaire.fr/blog/2009/01/16/du-droit-des-peuples-jusqu’aux-procedes-mafieux/
Je remercie le peuple irlandais le 15 juin 2008, pour son vote de refus de ce même Traité de Lisbonne.
De 2007 à 2009, je dirige les travaux du projet économique d’Avenir Solidaire, intitulé L’Économie de Justice Sociale, publié sur le site d’Avenir Solidaire sous l’intitulé : La Bourse ou la Vie.
En 2010, je dirige les travaux du Programme d’Avenir Solidaire, publié sur le site d’Avenir Solidaire.
De 2006 à 2011, j’interviens pour des Réunions-débats ou conférences organisées par Avenir Solidaire en Bretagne et Pays-de-Loire.
En mai 2011, l’équipe de campagne d’Avenir Solidaire annonce ma candidature pour l’élection présidentielle de 2012 :
Le 4 mai, à destination du public, par une vidéo parue :
- Sur YouTube :
- Sur Dailymotion :
- Sur le site d’Avenir Solidaire :
Le 18 mai, à destination des Maires de France auxquels je demande leur soutien.
Le 19 mai, à destination des médias par un communiqué de presse.
Bibliographie
LE PARTAGE CODE DE SANTÉ politique, économique, social, scientifique et religieux. Autoédition, 2002. www.le-partage.net
Je présente dans ce livre mon analyse et ma conception de la vie. Ma compréhension des égarements politico-économiques, m’amène à écrire page 123/124 :
[…] L’Europe va générer un très grand problème. Ce sera celui de la monnaie unique.
Il est évident que l’économie mondiale court à sa perte. Aussi, avec son effondrement, le système économique mettra les nations européennes, alors dépourvues de monnaies nationales, à la merci de l’incompétence politique européenne. Et donc, à la merci de son incompétence économique par son incapacité politique à répondre instantanément aux besoins urgents.
Deux des plus importantes manifestations où j’été invité à présenter le livre :
- Le 7 février 2004 à la Journée du Livre Politique, à l’Assemblée nationale ;
- puis les 21 et 22 février 2004 au salon Primevère de Bron-Lyon.
J’ai été interviewé par des médias de la presse écrite et de radios locales, principalement dans le Tarn et la Haute-Garonne, portant sur les affaires sociales, politiques et économiques.
Parmi ces médias : La Dépêche du Midi, Le Tarn Libre, Tarn Infos, R. Mon Païs, R. Présence Tarn, R. Albigès, R. 100%, R. d’Autan…
Depuis les années 1990, j’ai écrit plusieurs articles, la plupart publiés sur Internet, au début sur divers sites et, ensuite, repris ou principalement publiés sur le blog d’Avenir Solidaire.
(1) : Ces informations sont vérifiables dans le livre La Résistance dans le Gaillacois ; Bernard Charles ; Éditions Delga, juin 2009.
(2) : Idem.
(3) : Gérard Privat, LE PARTAGE CODE DE SANTÉ politique, économique, social, scientifique et religieux. Autoédition, 2002.
(4) : Idem.
(5) : Idem.
Texte et photo : © Gérard Privat